55

photographies

2018

La série photographique 55  a été réalisée avec Pauline Rousseau

Le titre fait référence à la loi de 1955 relative à l’état d’urgence (loi n°55-385).
Elle permet au pouvoir exécutif de réaliser des perquisitions, assignations à résidence ou contrôles d’identité à l’égard de toute personne envers laquelle il y a « des raisons de penser » qu’elle peut menacer la sécurité ou l’ordre public.
Dans un contexte général oppressant, inquiétant, où le pouvoir exécutif se base sur des suppositions et des projections, 55 interroge le rôle des outils photographiques. Ils permettent d’enregistrer, d’identifier, de scanner, de surveiller, de réaliser des portraits-robots, d’archiver les données physiques, d’analyser jusqu’à la dissection. En se mettant au service d’un exécutif qui projette ses propres inquiétudes, un écart se crée entre ce qui est et ce que l’on suppose être. Peuvent-ils aussi fausser les informations ? Rendre inquiétant celui qui ne l’est pas ?
C’est la légitimité même de la représentation photographique dans ce qu’elle a de perméable à l’intention dont elle est l’objet qui est questionnée…

La série 55 a été projetée au Palais de Tokyo le 25 janvier 2018

 

Voir une autre série photo :

Fantômes

55

photographies

2018

La série photographique 55  a été réalisée avec Pauline Rousseau

Le titre fait référence à la loi de 1955 relative à l’état d’urgence (loi n°55-385).
Elle permet au pouvoir exécutif de réaliser des perquisitions, assignations à résidence ou contrôles d’identité à l’égard de toute personne envers laquelle il y a « des raisons de penser » qu’elle peut menacer la sécurité ou l’ordre public.
Dans un contexte général oppressant, inquiétant, où le pouvoir exécutif se base sur des suppositions et des projections, 55 interroge le rôle des outils photographiques. Ils permettent d’enregistrer, d’identifier, de scanner, de surveiller, de réaliser des portraits-robots, d’archiver les données physiques, d’analyser jusqu’à la dissection. En se mettant au service d’un exécutif qui projette ses propres inquiétudes, un écart se crée entre ce qui est et ce que l’on suppose être. Peuvent-ils aussi fausser les informations ? Rendre inquiétant celui qui ne l’est pas ?
C’est la légitimité même de la représentation photographique dans ce qu’elle a de perméable à l’intention dont elle est l’objet qui est questionnée…

La série 55 a été projetée au Palais de Tokyo le 25 janvier 2018

 

Voir une autre série photo :

Fantômes

 

Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – JMS
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Lionel
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Jul
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Fafa
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Medhi
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Karim
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Agneau
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – JMS
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Romain
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Medhi
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Claudia
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Lionel
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Carla
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – JMS
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Jul
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Carla
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Karim
Juliette Seban – Pauline Rousseau – 55 – Lionel

Babel

fresque

Lampedusa

collages et dessin